Aujourd’hui on commence par un petit sondage: que les filles insatisfaites capillairement parlant lève la main ! Je gage que la majorité est déjà debout et sautille pour rejoindre le troupeau qui s’arrache les cheveux. Parce que oui, on ne va pas se mentir : on est JAMAIS contente. C’est un fait, inutile de vouloir s’en défendre (promis ici on ne fait pas de procès à ce genre de filles, on se comprend, on se tolère, on se confesse)
Il y a celles qui voudraient avoir les cheveux bruns alors qu’elles sont blondes, celles qui veulent des mèches blondes sur une base châtain, celles qui préféraient le « avant chez le coiffeur », celles qui usent et abusent du lisseur pour dompter leur crinière trop encombrante, et celles qui se pshiiitent les cheveux, la tête à l’envers pour avoir un peu plus de volume. Celles qui les coupent courts et pleurent leurs longueurs 2 mois plus tard, et puis celles qui ont les cheveux longs et se demandent sans cesse si c’est pas mieux court?
Celles dont le meilleur ami est leur coiffeur, et celles dont il est devenu le pire ennemi. Celles qui les attachent par flemme de les démêler, et celles qui les laissent libres par flemme de les coiffer…Pas de doutes, nous les meufs on adore se contredire, et on aime encore plus tout ce qu’on a pas. Et non on est pas compliquées.
Bref il n’y a pas d’explication scientifique à donner : nous et nos cheveux = histoire sans fin. Et bien évidemment en tant que membre actif du groupe extrèmiste « Meuf insatisfaite du cheveu », j’ai moi aussi mes démons, allez viens je vais tout te raconter…
1. I want BOUCLETTES !
Parmi mes aventures capillaires, j’ai toujours rêvé d’avoir les cheveux bouclés. Va savoir pourquoi, j’ai (du plus loin que je me souvienne) souvent fantasmé sur les boucles parfaites, du style jolies anglaises, ou même sur l’effet wavy qui donne juste un peu de volume et un style coiffé/décoiffé genre « je me néglige (alors que pas du tout je viens de passer 30min dans la salle de bain) mais je suis quand même canon « .
Et bien sûr j’ai tout essayé pour me faire une crinière bouclée digne de ce nom. Avec plus au moins de réussite, voir de très gros foirages.
>Conseil n°1: On est jamais mieux servi que par soi-même, ou pas. Il y a longtemps maintenant, j’ai fais des pieds et des mains pour avoir un fer à boucler (et un fer à lisser mais ça c’est une autre histoire). Maman B qui en avait marre de m’entendre a fini par craquer (à l’époque j’avais une voix méga aigüe, ça la soulait vite). Et du coup j’ai mis la main sur un fer Babyliss (déja une histoire d’amour en devenir). A l’époque c’était la rolls-royce des bouclettes, aujourd’hui c’est pire qu’un grille-pain. Si on résume en 2 mots : c’était très long (1h30 pour la totalité de mes cheveux), et le temps de finir ma coiffure, toutes mes boucles étaient retombées…J’ajoute également que ça n’était pas pratique : j’ai du me brûler le doigt 1000 fois, et en plus c’était à toi de calculer le temps de pose du fer…vive la technologie
-> Constat : c’était beaucoup trop long, la tenue était médiocre et j’ai failli finir cramée comme un popcorn autant de fois que j’ai voulu me boucler les cheveux…
>Conseil n°2 : ne jamais se fier à ton coiffeur sous peine de te retrouver frisée comme un mouton. Voilà tu t’en doutes, j’ai eu ma période « passion coiffeur ». Je l’aimais tellement que j’y étais fourrée 2 fois par mois, jusqu’au jour où j’ai demandé une permanente (marre du boucleur). Malheureuse. Qu’est ce que je n’ai pas fais. En plus de me faire plumer le porte-feuille, moi qui voulais un effet anglaises-wavy je me suis retrouvée avec frisette-mouton. Autant te dire qu’au moment de sortir la CB je ressemblais plus à mon tapis-bouclé qu’à un être humain. Heureusement pour moi (et ma vie sociale) l’effet volume-XXXL a fini par s’estomper au bout de quelques semaines, et mes ondulations étaient pas trop dégueu : sauf que c’était pas des boucles.
-> Constat : J’ai eu l’air d’un mouton pendant 1mois, puis d’un caniche 2mois, puis je suis passée par l’étape « on sait pas trop si c’est des frisettes ou si elle est pas coiffée »…bref on oublie vite la permanente chez le coiffeur.
J’avais presque renoncé à ma quête de la bouclette jusqu’à cet hiver, où Babyliss est revenu à la charge avec une petite chose qui allait révolutionner ma vie…
2- Le Curl-Secret, objet de toutes mes convoitises
Je n’arrive pas à savoir comment j’ai entendu parlé pour la première fois de cette petite merveille qu’est le Babyliss Curl Secret (sur Twitter il me semble…) mais je me souviens avoir ameuté toute ma famille, mes ami(e)s, Mister B, bref : c’était un cas d’urgence vitale, il me fallait cette chose qui avale les cheveux et IMMEDIATEMENT. ça tombait plutôt bien vu que Noël approchait. Sauf qu’au moment fatidique, rien sous le sapin. J’ai hésité entre devenir rouge et taper ma crise ou écrire une lettre de réclamation au Père Noël (gros relâchement sur la qualité des cadeaux, toutçatoutça, j’étais prête à faire un scandale) mais non. Finalement j’ai juste glissé un mot innocent à mon frère pour dire que « ah tiens, je pensais que j’aurai le Curl Secret » (et j’ai manqué de me faire traiter d’égoïste-pourrie-gâtée…)
Tout ça pour finalement me glisser le jour de mon anniversaire une petite phrase innocente : « Bon on va te le chercher ton Secret machin truc là? ». Une fois le moment d’euphorie passé, c’est à dire 3 magasins plus tard : j’avais le Graal entre mes mains, j’étais une Beauty-Addict comblée (et j’ai le meilleur frère du monde cette phrase est écrite sous la menace).
Mais alors le Curl Secret c’est quoi ? Une révolution madame. C’est un boucleur automatique : il fait tout à ta place, ou presque. Avec cette petit chose fini la corvée des bouclettes, c’est facile, rapide et en plus ça tient.
3- Curl-Secret, révèle-nous tes secrets
L’appareil ne ressemble en rien à mon ancien fer à boucler. La partie autour de laquelle le cheveu s’enroule n’est pas visible, inutile de garder les deux bras levés pour tenir le fer et garder la mèche embobinée autour de la partie cylindrique, et surtout pas besoin de compter jusqu’à dix et de manquer de se cramer les tiffs. Le Curl Secret en résumé ça donne ça :
> Un système de bouclage automatique : on coince une mèche, on referme et ça s’embobine tout seul.
> Un revêtement céramique pour conserver des cheveux brillants et tout doux
> 2 positions 210° pour les cheveux sensibles ou fins et 230°pour les cheveux normaux ou épais.
> Une durée variable qui permet de varier les boucles : de 8,10 ou 12secondes pour des boucles ondulées, souples ou serrées.
> Un signal sonore (qui varie en fonction de la durée choisie) : ça bip (de 4 à 6 fois) durant tout le temps de pose, et quand il faut relâcher la boucle ça bip plus rapidement.
> Un petit bitonio pour nettoyer l’appareil une fois qu’il a refroidi (permet d’enlever le dépot de sébum ou de produit coiffant qui risqueraient de l’abimer).
> Et surtout 2,5m de fil pour celles qui vivent dans un château ou qui comme moi on un miroir à 3kms d’une prise électrique…
Si on observe la bête de plus près : le revêtement de l’appareil est en plastique prune brillant, il a un peu tendance à chauffer du coté de l’embobineur quand il est en marche, mais rien de dramatique.
La prise en main pour les droitières se fait plutôt facilement. On retrouve 2 boutons sur le coté, le premier permet de gérer la température (et l’arrêt) et le second le temps de pose (qui fait varier le résultat obtenu).
L’embobineur : il suffit de pincer une mèche pour qu’elle soit aspirée par l’embobineur. Une petite partie plastique s’enclenche pour entortiller les cheveux lors de la fermeture de la pince. Très ingénieux et hyper rapide.
Si par malheur la mèche ne s’embobine pas correctement, l’appareil bip pour le signaler et il suffit (en théorie) de relâcher la pince et extirper la mèche.
4-En pratique : Secret-curlons ensemble !
Lorsqu’on s’attaque aux boucles, on lit bien avant son mode d’emploi, qui évitera de se prendre la tête avec les bips. On prend des mèches bien démêlées histoire qu’elles s’embobinent correctement, pas trop fines mais pas trop épaisses non plus.
Une fois que l’appareil est à bonne température, il arrête de clignoter on peut donc s’attaquer aux bouclettes. C’est relativement rapide quand on a connu le fer à boucler et surtout pratique, juste une main en l’air, il ne reste qu’à attendre la fin du temps de pose qui nous est signalé par un bip rapide.
Pour ma part j’utilise mon Secret Curl à 210°, vu que j’ai les cheveux très fins (pour un effet comme celui des photos la durée était fixée à 8secondes)
Coté entortillage : c’est facile sur les cotés et beaucoup moins derrière la tête (ou alors j’ai deux mains gauches) du coup je demande souvent de l’aide pour terminer.
Dans ces cas là on précise bien que lors de l’embobinage, le coté de l’appareil estampillé Curl Secret doit être coté cheveux.
Mister B a failli me brûler l’intégralité de la chevelure à cause de cette méprise, car notons-le, effectivement le Secret Curl bip quand le cheveux est mal en place mais alors pour le retirer c’est parfois la croix et la bannière (et là il faut prier pour que tes cheveux n’en pâtissent pas trop). Donc on fait bien attention…
Conclusion : C’est vraiment une révolution, c’est rapide, pratique et tout a été pensé pour nous faciliter la bouclette. Je mets moins d’une demi heure pour faire l’intégralité de mes cheveux (très longs) et ils ne bougent pas ensuite. Néanmoins comme tous ces confrères lisseurs et fers à boucler, il ne faut pas en abuser. Certes il abime beaucoup moins les cheveux que ses ancêtres mais ça reste très agressif pour nos tiffs.
Du coup je porte les bouclettes environ deux à trois fois par mois et j’essaye de m’y tenir. A coté de ça mes boucles tiennent vraiment, je les gardent 2 à 3 jours selon l’état de propreté de mes cheveux, et elles survivent à une nuit de sommeil sans problème. Libre à toi de choisir où commencer ta boucle : au plus près des racines, ou bien sur les longueurs. L’avantage du Curl Secret c’est que même les cheveux dégradés trouveront leur bonheur (parce que autant dire que c’est compliqué de trouver des coiffures réalisables quand on a une coupe pareille :/).
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